NEVILLE-ROLFE Edward Fawcett époux de Melosine Sophia Maria Barnard
Hôte de Cannes



né en 1821, Angleterre
Décédé en 1883, Bordighera

 

 

Dans ma lettre pastorale de 1878, je parlais de la perte que la communauté anglaise de Cannes avait subie du fait de la démission du chanoine Edward Fawcett Neville-Rolfe, aumônier pendant dix-sept ans de Christ Church. Le zèle avec lequel il avait rempli tous les devoirs de sa charge pastorale, l'assiduité avec laquelle il avait rendu visite aux malades, l'intérêt affectueux qu'il avait porté aux plus jeunes membres de son troupeau, la sympathie qu'il avait manifestée pour réconforter les personnes en deuil, et diriger tous ceux qui cherchaient des conseils dans les difficultés, avait gagné le respect et l'amour d'innombrables cœurs. Depuis qu'il s'était retiré de sa cure à Cannes, il avait vécu une vie utile à la retraite à Bordighera, mais empêché par sa cécité d'assumer des fonctions publiques. Au fur et à mesure que la maladie se développait, la gaieté constante de ses dispositions brillait de jour en jour. Plus ses pouvoirs corporels se détérioraient, plus les grâces intérieures de sa nature patiente, ensoleillée et sympathique semblaient s'épanouir. Sa vaste expérience, son jugement calme et son bon cœur ont fait de lui un conseiller inestimable pour tout ce qui touche à l'Église anglaise et à la congrégation de Bordighera. Rien ne lui a plus plu qu'une longue promenade avec un petit enfant, chacun offrant un guide différent pour l'autre, et chacun ressentant une joie égale dans la camaraderie. Cher comme il était à la colonie d'Enghsh à Bordighera, il était juste que son corps repose au cimetière de Cannes. Cannes était le domaine de ses travaux pastoraux. Cannes était la patrie de ses affections. Les nombreux parents et amis affligés qui se sont réunis dans l'après-midi du jeudi de Pâques pour rendre ici leur dernier hommage d'affection et de respect à sa mémoire, consacrés à la plupart d'entre nous par de nombreux souvenirs tristes et solennels, ont dû reconnaître à la clarté du jour et de la scène, dans les joyeux hymnes de Pâques, dans les paroles de réconfort prononcées dans l'église et au-dessus de la tombe, symboles et gages de cette joie céleste sur laquelle son saint esprit doit être entré.

extrait

UNE

LETTRE PASTORALE

DU

RIGHT REV. CW SANDFORD, DD

BISHOP DE GIBRALTAR,

AU

CLERGÉ ET LAÏCS DU DIOCESE.

OXFORD et LONDON:

JAMES PARKER ET CO.

1883.